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Chirurgie reconstructrice du coude

/// Définition et principe de la chirurgie reconstructrice du coude

On a souvent tendance à voir le coude comme une articulation simple, lorsque en réalité il consiste en 3 articulations très diverses, qui en continuité avec l’avant-bras permettent essentiellement 2 arcs de mobilités : la flexion/extension du coude et la rotation (pronosupination) de l’avant-bras. Ce sont deux mouvements essentiels pour l’utilisation du membre supérieur sans lequel nous ne pourrions positionner et tourner la main dans l’espace.

Le coude est un domaine d’haute complexité anatomique avec enrobement de l’ensemble des nerfs destinés à la main. Comme la pathologie complexe qui l’intéresse est moins fréquente, notre équipe spécialisée s’est reparti dans les différents domaines (ou travaille en binôme) pour assurer la meilleure prise en charge possible des patients.

 

Les pathologies complexes du coude en lien avec la chirurgie reconstructrice incluent :

Fracture luxation du coude avec instabilité (triade malheureuse)

Luxation du coude (ruptures ligamentaires)

Fracture comminutive du coude (palette humérale, olécrane, tête radiale)

Arthrose évoluée du coude (posttraumatique, inflammatoire ou dégénératif)

Instabilité de la membrane interosseuse de l’avant-bras (typiquement associée à une fracture comminutive de la tête radiale, lésion d’Essex Lopresti)

Ossifications Hétérotopiques (post-traumatique / brulure)

Chondromatose synoviale du coude

Paralysie des fléchisseurs et/ou extenseurs du coude (transfert nerveux et/ou tendineux)

 

    Les indications de reconstruction :

    Elles varient en fonction :
    – des patients et de leurs antécédents, de leur fonction générale (sachant que les gestes peuvent être plus ou moins lourds et complexe) : 

    • Travailleur de force
    • Travail manuel (musiciens)
    • Volonté du patient
    • Contexte social et psychologique

    – de l’état général : 

    • Polytraumatisme, atteinte de l’autre côté
    • Age
    • Antécédents : diabète / pathologies cardio-vasculaires

    Suite postopératoire :

    Il est indispensable avant de décider d’être opérer de savoir accepter les recommandations post opératoires du chirurgien et d’être prêt à les écouter.

    Il existe un risque d’échec si les consignes post opératoire ne sont pas scrupuleusement respectées 

    Il faut prendre en compte sa gène fonctionnel et savoir l’auto évaluer pour se fixer un objectif de récupération post opératoire. 

    Parfois la récupération in fine n’atteint pas 100% 

    La kinésithérapie est très souvent indispensable, et doit être pratiquée par des professionnels qui connaissent les habitudes des chirurgiens, et leurs consignes, mais qui doivent surtout posséder une maitrise précise des pathologies soignées, et des techniques permettant de les gérer.

    L’auto-réeducation est elle indispensable, pour un minimum en complément de la kinésithérapie